Alors que l'Europe estencore en train de chercher à remonter la filière dans le scandale de la viande decheval vendue pour du bœuf, et qui a abouti au retrait de milliers de lots delasagnes, les autorités sanitaires britanniques viennent de soulever une nouvelle affaire mettant en cause de la viande de cheval.Sur 206 carcasses de cheval testées par l'Agence de sécuritéalimentaire britannique (FSA) entre le 30 janvier et le 7 février, huit ontréagi positivement ; elles contenaient du phenylbutazone. Parmi ces huitcarcasses, six ont été exportées en France depuis l'abattoir de Taunton, dans l'ouestde l'Angleterre. Car même si les Britanniques ne mangent pas de cheval, ils en exportentquand même chez les autres.Le phenylbutazone, qu'est-ce que c'est ?Cet anti-inflammatoire, administré en principe aux chevauxde course, est interdit à la consommation humaine, à cause d'un dangerpotentiel pour la santé. Cependant, pas de panique affirment les autoritéssanitaires, il faudrait ingérer une quantité astronomique de viande de chevalchaque jour pour contracter une éventuelle affection.Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a répondu aux inquiétudes jeudi soir, en affirmant que les trois carcasses, pas six, en cause avaient été identifiées et "seront détruites" avant d'entrer dans la chaîne de consommation.