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Une majorité de Français refuse de soutenir le grand emprunt voulu par le président Nicolas Sarkozy

Selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info sur la politique économique du gouvernement, 54 % des sondés déclarent ne pas soutenir l'initiative du chef de l'Etat de lancer début 2010 un grand emprunt pour financer les "investissements d'avenir" de la France.
Article rédigé par France2.fr
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Le ministère de l'Economie et des Finances, à Paris, dans le quartier de Bercy (France 2)

Selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info sur la politique économique du gouvernement, 54 % des sondés déclarent ne pas soutenir l'initiative du chef de l'Etat de lancer début 2010 un grand emprunt pour financer les "investissements d'avenir" de la France.

Ils sont 39% à soutenir cette idée et 7% ne se prononcent pas.

63% des Français jugent "mauvaise" la politique économique du gouvernement
Les Français considèrent à 63% que la politique économique menée par le gouvernement est "mauvaise", soit autant qu'en octobre, toujours selon cette enquête publiée mardi. Selon l'enquête, 33 % des personnes interrogées jugent "bonne" la politique économique du gouvernement (-1). 4 % ne se prononcent pas.

Un "très mauvais bilan de mi-mandat" pour la politique économique de Nicolas Sarkozy
Par ailleurs, 60 % des personnes interrogées disent que la politique économique menée par Nicolas Sarkozy depuis le début de son mandat a été "globalement mauvaise", contre 37 % qui considèrent qu'elle a été "bonne". 3 % ne se prononcent pas.

Pour l'institut, il s'agit d'un "très mauvais bilan de mi-mandat sur le front de la politique économique pour Nicolas Sarkozy".

Enfin les trois quarts des Français (75 %) considèrent que Nicolas Sarkozy "devrait tenir compte des critiques au sein de sa majorité en modifiant" les réformes critiquées au sein de sa majorité, contre 20 % qui estiment qu'il ne doit pas céder, et 5 % ne se prononcent pas.

Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 novembre auprès d'un échantillon de 1.012 personnes, selon la méthode des quotas

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