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Un responsable du FMI a clairement estimé jeudi que la GrÚce ne privatisait pas assez

Les 50 milliards d'euros de privatisations que la GrĂšce prĂ©voit de mettre en oeuvre dans le cadre de son programme de dĂ©sendettement reprĂ©sentent vraisemblablement moins de 20% de ce qui pourrait ĂȘtre privatisĂ©, a dĂ©clarĂ© Antonio Borges, directeur du dĂ©partement europĂ©en du Fonds monĂ©taire international (FMI).
Article rédigé par France2.fr avec agences
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"Imf go home" (Le FMI dehors). Banderole Ă  AthĂšnes (archives) (AFP/Aris Messinis)

Les 50 milliards d'euros de privatisations que la GrĂšce prĂ©voit de mettre en oeuvre dans le cadre de son programme de dĂ©sendettement reprĂ©sentent vraisemblablement moins de 20% de ce qui pourrait ĂȘtre privatisĂ©, a dĂ©clarĂ© Antonio Borges, directeur du dĂ©partement europĂ©en du Fonds monĂ©taire international (FMI).

Il a ajouté qu'AthÚnes détenait un portefeuille d'actifs immobiliers de 280 milliards d'euros, hors participations dans des entreprises.

A propos d'une nouvelle aide Ă  la GrĂšce, il a affirmĂ© : "le FMI est toujours prĂȘt Ă  travailler avec un de ses pays membres, s'il en a besoin et s'il remplit le programme dĂ©cidĂ©. Mais l'initiative doit venir du gouvernement grec, qui n'en a pas exprimĂ© la demande".

Sur un Ă©ventuel nouveau prĂȘt, le ministre allemand des Finances a lui affirmĂ©: "nous ne pourrons dĂ©cider de nouvelles mesures (pour la GrĂšce ) qu'Ă  des conditions claires. S'il ressortait que la GrĂšce ne peut pas retourner sur les marchĂ©s financiers selon le calendrier prĂ©vu, il faudra discuter d'abord quelles mesures peuvent ĂȘtre prises" par le pays lui-mĂȘme.

En attendant les mesures décidées par l'Europe et le FMI font leur effet: le taux de chÎmage de la GrÚce a grimpé à 15,9% en février contre 15,1% en janvier et 12,1% un an plus tÎt.

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