Un équipementier canadien choisi pour sauver Opel
L'offre de Magna est soutenue financièrement par la banque semi-publique russe Sberbank et par un partenariat industriel avec le constructeur russe GAZ. Une solution qui a été préférée à celles proposées par le constructeur italien Fiat et la holding RHJ International.
Ce plan de reprise qui repose en grande partie sur les milliards
d'euros que Berlin va fournir. L'accord prévoit 1,5 milliard de financement public relais.
Le gouvernement voulait donc à tout prix éviter une faillite d'Opel dont les quatre usines allemandes emploient 25.000 personnes.
Selon les plans négociés entre Berlin, GM et Magna, Opel va
d'abord être géré par un administrateur extérieur. Ensuite, le canadien devrait prendre 20% de la nouvelle société, la banque russe Sberbank 35%. GM conserverait alors 35% et les salariés prendraient 10%. Et là encore, Magna aurait demandé à Berlin des garanties de 4,5 milliards d'euros.
Avec le rachat d'Opel, Magna, groupe canadien fondé par un Autrichien,
réalise son rêve de devenir un constructeur à part entière.
Il était jusque là un équipementier classique et montait des voitures pour
d'autres constructeurs comme BMW.
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