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Un bilan touristique mitigé pour l'été 2009

La période estivale pour les hôtels-restaurants sera un moins mauvaise que ce que craignaient les professionnels
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
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Vers une saison estivale moins catastrophique que prévue en terme de fréquentation pour les hôtels-restaurants (© France 3 IDF)

La période estivale pour les hôtels-restaurants sera un moins mauvaise que ce que craignaient les professionnelsLa période estivale pour les hôtels-restaurants sera un moins mauvaise que ce que craignaient les professionnels

En terme de fréquentation, la saison d'été semble "moins catastrophique" que ce qu'attendaient les professionnels, a affirmé lundi matin sur France 2, Christine Pujol, présidente de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie.

Mais en termes de recettes, "ce sera vraisemblablement une saison médiocre".

Pour Mme Pujol, le volume viendra peut-être compenser les pertes de chiffre d'affaires mais "On va s'apercevoir au bout du compte que (...) les bilans (économiques) ne seront pas aussi positifs", a ajouté Mme Pujol.

Ce bilan de la saison reste "assez disparate, contrasté", a-t-elle ajouté. "Par exemple, nous savons qu'en Bretagne, à cause de la météo qui a été plutôt maussade, la saison ne semble pas très très bonne. En Languedoc-Roussillon, il semblerait au contraire que ce ne soit pas si mauvais que cela", a expliqué Mme Pujol.

Parmi les autres tendances observées sur la saison, on trouve une "désaffection de la clientèle étrangère, et notamment européenne", avec un "impact direct" sur l'hôtellerie haut-de-gamme. "L'autre caractéristique, c'est qu'il y a effectivement plus de Français qui ont choisi de rester en France cette année du fait de la crise", une tendance qui bénéficie aux campings, a noté la présidente de l'Umih.

Interrogée sur la baisse de la TVA, la présidente de l'Umih a reconnu que les restaurateurs l'appliquaient "de manière disparate".

Sur cette question, "il y a un problème de communication vis-à-vis de nos clients. La baisse des prix, contrairement à ce qu'attendent la majorité des clients, n'est pas sur toute la carte (...) La baisse des prix est partielle", a souligné Christine Pujol.

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