VTC : moins de chauffeurs, des prix plus élevés
Les chauffeurs VTC doivent désormais passer un examen très sélectif pour continuer à travailler. Des milliers d'entre eux se retrouvent sans activité.
Marc Herranz rend le véhicule à la société qui l'employait comme conducteur et se retrouve sans emploi. "Je rends mon véhicule, je ne sais pas ce que je fais dans trois jours", explique-t-il. Pour être chauffeur VTC, la carte professionnelle est devenue obligatoire. Il a postulé à l'examen, mais aucune place avant fin janvier, pour une carte compliquée à obtenir : "Tout le monde se présente à la formation, il y a ceux qui n'y arrivent pas parce que l'examen d'anglais est trop difficile, celui de français aussi." Seuls deux chauffeurs sur 10 réussissent l'examen. Comme lui, des dizaines de conducteurs ont rendu leur véhicule à la société de transport.
Des prix plus élevés ?
Aujourd'hui, il y a environ 30 000 chauffeurs en France et des milliers pourraient cesser leur activité, avec des conséquences pour les clients. "Il y aura moins de chauffeurs donc ils seront plus loin et les consommateurs devront attendre plus longtemps leur chauffeur. De ce fait, les prix vont être plus élevés", explique Yves Weisselberger, fondateur de Snapcar. Mais certains s'en félicitent : "C'est une vraie avancée, il y aura des chauffeurs professionnels qui auront été formés et enregistrés auprès des administrations. C'est une meilleure régulation de notre profession", affirme Helmi Mamlouk, chauffeur VTC.
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