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Transports en commun : Ile-de-France Mobilités s'inquiète pour la régularité du métro parisien

Une pénurie de conducteurs, d'abord "cantonnée" aux bus, "déborde" maintenant sur le métro, alerte l'autorité régionale des transports. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une rame de métro à Paris, le 20 octobre 2022.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

L'autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) s'inquiète de la dégradation depuis l'été de la régularité dans le métro parisien, exploité par la RATP, à cause d'une pénurie de conducteurs. Les derniers chiffres de régularité disponibles, ceux de septembre, sont mauvais sur les lignes 3, 4, 6, 8 et surtout 11, 12 et 13, signale à l'AFP, mercredi 2 novembre, le directeur général d'IDFM, Laurent Probst.

"C'est rare d'avoir des chiffres aussi bas sur plusieurs lignes de métro", regrette-t-il, évoquant des temps d'attente beaucoup trop longs entre deux rames sur certaines lignes – et une explosion de plaintes sur les réseaux sociaux. "Fin septembre, on n'avait pas d'alerte de la RATP. (...) On n'a pas encore les chiffres d'octobre, mais on pressent qu'ils sont du même acabit", note Laurent Probst, reconnaissant que les lignes 1, 5, 9 et 14 fonctionnent bien.

Des "difficultés de recrutement"

Ces problèmes dans le métro s'ajoutent à ceux des bus, devenus très irréguliers dans l'agglomération parisienne depuis quelques mois. "Il y a un vrai sujet de manque de conducteurs. Le problème de personnel qu'on pensait cantonné au bus déborde maintenant sur le métro, et c'est inquiétant, souligne le responsable. La RATP a des difficultés de recrutement, il faut qu'on l'aide à recruter."

>> Transports en commun : le manque de conducteurs entraîne des perturbations du trafic dans toute la France

En attendant, il incite la régie à "mettre le paquet quand il y a du monde", c'est-à-dire notamment le mardi et le jeudi. Laurent Probst estime que les "difficultés d'exploitation" de la RATP ne viennent pas de la légère baisse de l'offre voulue par IDFM pour faire des économies, alors que la fréquentation est toujours de 15% inférieure à son niveau d'avant la pandémie. "On est tout à fait prêts à commander plus d'offre si la fréquentation remonte, le sujet n'est pas là", conclut-il.

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