La ligne TGV Paris-Marseille a été sabotée dans la Drôme
Pour le préfet du département, il y a un lien avec le mouvement social contre la réforme des retraites.
Les rares TGV circulant entre Paris et Marseille étaient détournés jeudi 5 décembre sur la voie classique après le "sabotage", selon le préfet de la Drôme, d'une installation électrique alimentant la ligne à grande vitesse au niveau de Chabrillan (Drôme). Le préfet Hugues Moutouh a fait le lien avec la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites. "Il n'est pas possible de tolérer les actes de sabotage au nom de revendications sociales ou protestations syndicales", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Pour le représentant de l'Etat, cette dégradation est le fait "de voyous" qui "mettent en danger la sécurité des personnes". Dans un tweet, la députée LREM de la Drôme Célia de Lavergne a également condamné la destruction de la ligne d'alimentation du TGV.
Je condamne fermement la destruction de la ligne d’alimentation du TGV à Chabrillan.
— Célia de Lavergne (@CdLavergne) December 5, 2019
Toute contestation peut et doit se manifester dans l’exercice du droit de grève mais pas via ces actes malveillants.
Et qui va payer au final ? Les voyageurs ! Inacceptable ! https://t.co/AJxV0pSNwT
Selon un porte-parole de SNCF, un incendie volontaire s'est déclaré jeudi "de bonne heure sur une installation de sécurité qui a donc coupé l'alimentation électrique de la voie". Pompiers, gendarmerie et techniciens de la SNCF sont sur place. La SNCF, qui affiche sa "tolérance zéro envers ces actes de malveillance", va porter plainte "dès aujourd'hui". "Nous sommes encore en phase de diagnostic et il n'est pas possible de donner un délai pour un retour à la normale", a ajouté le porte-parole.
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