Grèves : la vie sans le train
Ce samedi 12 mai, si l'on s'en réfère au calendrier initialement fixé par les syndicats de cheminots, nous sommes à la moitié du mouvement de grève. Si la direction de la SNCF a annoncé de multiples offres commerciales, c'est afin de ne pas perdre à long terme certains clients.
Une grève qui s'éternise, et des voyageurs qui commencent à changer pour de bon leurs habitudes. Parmi ceux qui ont pris le car ce samedi 12 mai à Paris, certains n'envisagent même plus de prendre le train. À chaque grève, de nouveaux voyageurs sont conquis par ce moyen de transport dont ils n'avaient pas l'habitude. Dans ces bus, les jours de grève, la fréquentation est en hausse de 60%, et elle dépasse même les 100% sur certaines lignes.
"C'est quand même beaucoup moins cher"
Sur ce parking de covoiturage à Bordeaux (Gironde), il pourrait aussi y avoir de nouveaux convaincus, qui n'auront plus forcément le réflexe de prendre le train. "C'est quand même beaucoup moins cher, finalement. Et puis, c'est assez confortable et facile d'accès", explique une femme. Un changement d'habitudes dont profite également la SNCF, car l'entreprise propose aussi son propre service de bus et de covoiturage.
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