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Grève SNCF : le terme "grèviculture" a "quelque chose de méprisant"

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Grève SNCF : le terme "grèviculture" a "quelque chose de méprisant"
Grève SNCF : le terme "grèviculture" a "quelque chose de méprisant" Grève SNCF : le terme "grèviculture" a "quelque chose de méprisant" (France 3)
Article rédigé par France 3
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Elsa Faucillon, députée du PCF membre du groupe Gauche démocratique et républicaine à l'Assemblée nationale, est l'invitée du Soir 3 ce lundi 2 avril.

Le PCF fait partie des 12 partis de gauche qui soutiennent les syndicats de la SNCF, en grève contre la réforme. "Le soutien à la mobilisation grandit après une offensive massive politique et médiatique contre les cheminots", affirme Elsa Faucillon dans le Soir 3 ce lundi.

Dans le terme "grèviculture" utilisé par le député LREM Gabriel Attal, il y a quelque chose "d'odieux, de méprisant de la part de quelqu'un qui ne doit pas bien savoir ce que c'est de batailler pour défendre ses droits, qui ne sait pas ce que c'est qu'une journée de grève dans un foyer. Sa culture est plutôt celle de la finance", estime la députée communiste des Hauts-de-Seine.

Faucillon prône la "convergence des luttes"

"La réforme de la SNCF est celle de l'ouverture du capital à un actionnariat privé. Le but est d'ouvrir à la rentabilité des pans de la SNCF", lance-t-elle.

"Il y a quelque chose d'assez inédit au fait que des secteurs très différents (étudiants, retraités agricoles, employés de grandes surfaces, cheminots) se mobilisent les uns après les autres. La convergence de ces luttes, c'est la clef pour faire reculer ce modèle de société", déclare Elsa Faucillon. "Elle permettrait d'imaginer la quête de nouveaux droits".

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