Grève à la SNCF : "Les cheminots nous prennent en otage"
En raison de la grève à la SNCF, ce mardi 3 avril pour se déplacer, un grand nombre de Français a choisi le car. Les professionnels des trajets en bus ont vu les demandes exploser. Témoignage.
Ce car est bientôt prêt à partir pour Strasbourg (Bas-Rhin) depuis la porte de Bagnolet à Paris, d'où s'exprime ce mardi la journaliste de France 2 Marianne Théoleyre. D'habitude, il y a moins de monde. Le mardi est un jour creux pour cette compagnie de bus. Mais ce matin, il est plein, grève à la SNCF oblige.
"Sept heures pour aller travailler"
"J'ai réservé mon billet de train avant de savoir qu'il y avait la grève. J'ai appris dimanche que les deux trains étaient supprimés. J'ai trouvé au dernier moment un car lundi matin. Je vais mettre sept heures pour aller travailler. Je suis très énervée, très en colère parce que les cheminots nous prennent en otage alors qu'on n'a rien demandé. Et ça ne fait que commencer. C'est ça le problème", témoigne une voyageuse qui se dit "énervée" tout en réussissant à garder le sourire.
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