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SeaFrance : la Scop rejette les propositions de Sarkozy en raison de "l'insécurité juridique"

Nicolas Sarkozy a demandé lundi à la SNCF d'apporter son aide au projet de Scop par le versement d'indemnités exceptionnelles aux salariés pour leur permettre de les réinjecter dans la coopérative. Une solution qui "ne peut être envisagée en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre" selon la CFDT porteuse du projet.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Pascal Rossignol Reuters)

Les porteurs du projet de Scop Didier Capelle et Bruno Landy ont transmis une lettre ouverte aux médias dans laquelle ils semblent hésiter par rapport aux propositions de Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a dit accepter l'idée d'une reprise par la Scop et proposé de faire financer l'opération non directement, mais par des indemnités supplémentaires versées aux quelque 800 salariés.

Pour Didier Capelle ces propositions sont incertaines car elles engendrent "l'incertitude pour la SNCF de récupérer les navires" , une "perte du fond de commerce, du nom commercial, des systèmes de réservation fret et passager et donc de l'accès à la clientèle" , écrit-il dans cette lettre.

"Par ailleurs, la liquidation de SeaFrance entraînerait de facto la nécessité de négocier de nouveaux accords d'exploitation avec les ports de Calais et Douvres sans avoir la certitude absolue d'obtenir les autorisations, notamment à Douvres" , ajoutent les porteurs de la Scop.

 

le chef de l'Etat a
dit accepter l'idée d'une reprise par la Scop et proposé de
faire financer l'opération non directement, mais par des
indemnités supplémentaires versées aux quelque 800 salariés.
    La Scop rejette cette idée en raison de "l'insécurité
juridique" qu'elle présente

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