Cet article date de plus de cinq ans.

Nicolas Dupont-Aignan : "Le mouvement des gilets jaunes n'appartient à aucun homme politique, il vient du peuple"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 8 min
Nicolas Dupont-Aignan : "Le mouvement des gilets jaunes n'appartient à aucun homme politique, il vient du peuple"
Nicolas Dupont-Aignan : "Le mouvement des gilets jaunes n'appartient à aucun homme politique, il vient du peuple" Nicolas Dupont-Aignan : "Le mouvement des gilets jaunes n'appartient à aucun homme politique, il vient du peuple" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le président du mouvement Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan est l'invité des "4 vérités" de France 2, vendredi 16 novembre.

La manifestation des gilets jaunes est prévue partout en France samedi 17 novembre pour protester contre la hausse des carburants. "Ce gilet jaune je le porte depuis 2012. Ce mouvement n'appartient à aucun homme politique, il vient du peuple. Cela fait des années que j'alerte les politiques et l'opinion sur ce racket inadmissible", dénonce Nicolas Dupont-Aignan sur le plateau des "4 vérités" de France 2, vendredi 16 novembre. 

S'il participera au mouvement, l'ancien candidat à la présidentielle de 2017 assure que son "parti politique ne veut pas organiser de manifestation, il faut laisser les mouvements citoyens faire leur travail". 
"Ce n'est pas par plaisir que les Français vont descendre dans la rue demain. Je suis convaincu que ce sont des Français sages. Si les Français ne se mobiliseront pas demain, ils seront tondus", assure le président de Debout la France. *

Racket fiscal 

Nicolas Dupont-Aigan dénonce un racket fiscal de la part de l'Etat : "Le gouvernement va prendre dans la poche des Français 12,5 milliards d'euros", assure-t-il. L'ancien maire de Yerres souhaite "baisser le prix de l'essence au niveau du diesel". 


Sur le transition écologique, le député de l'Essonne propose "un vaste plan de transition écologique, par des prêts à taux zéro réservés à des voitures produites en France pour faire travailler les ouvriers Français" ainsi qu'une "taxe carbone aux frontières".
"Il y a beaucoup de propagande du gouvernement pour montrer du doigt des Français qui veulent simplement se faire entendre. Je ne cautionne pas la violence, je cautionne l'entrée en résistance contre un pouvoir qui ne les écoute pas", conclut Nicolas Dupont-Aignan.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.