Certains "gilets jaunes" craignent des débordements
En direct des Côtes-D'Armor, Pacôme Le mat fait le point sur la mobilisation des "gilets jaunes".
Alors qu'une manifestation est prévue samedi 24 novembre à Paris, certains "gilets jaunes" s'inquiètent de la montée de la violence. "Ce que l'on constate sur le terrain c'est une sorte de scission sur la forme à donner au mouvement", explique Pacôme Le Mat en direct de Broons dans les Côtes-D'Armor. "Il y a d'abord ceux qui souhaitent des actions plus directes, plus symboliques, voire même plus violentes sur le terrain et puis les autres qui souhaitent continuer cette opération de communication auprès de la population, pour expliquer dans le calme, les revendications des 'gilets jaunes'".
Un mouvement jugé "trop radical"
Certains "gilets jaunes" ne se reconnaissent plus dans le mouvement. Pacôme Le Mat a rencontré des manifestants qui se sont confiés à lui. Pour eux, le mouvement "est trop radical, alors on va attendre. Nous ne serons pas présents demain [samedi 24 novembre] dans les manifestations ni en Bretagne ni à Paris. Nous allons attendre peut-être une rencontre à l'Élysée avant de décider de la suite du mouvement", conclut le journaliste en rapportant les propos de membres du mouvement.
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