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Carburant : une station-service sur cinq connaît des difficultés

Sur plusieurs sites, les salariés grévistes ont commencé à reprendre le travail, après trois semaines de blocages. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une station-service à Toulouse (Haute-Garonne), le 8 octobre 2022.
 (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Si l'incertitude sur l'approvisionnement en carburant à l'approche des vacances scolaires n'est pas levée, jeudi 20 octobre, la situation pourrait se détendre à la pompe. Une station-service sur cinq (20,3%) connaissait mercredi à 13 heures des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant (contre 24,8% mardi), avec des situations encore tendues en Bourgogne-Franche-Comté (33,1%), Ile-de-France (30,5%) et Auvergne-Rhône-Alpes (29,4%), selon les derniers chiffres mercredi du ministère de la Transition énergétique.

D'après le groupe Vinci Autoroutes, au moins 90% des stations-service de son réseau étaient en mesure de fournir du carburant. Après trois semaines de blocages, le mouvement a été "suspendu", mercredi soir, sur le site "Flandres" à Mardyck, près de Dunkerque, et celui de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart, a appris l'AFP auprès d'Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. La fin de la grève avait été votée plus tôt dans la journée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique).

Deux sites restent bloqués

Le mouvement a en revanche été reconduit à Gonfreville en Seine-Maritime (raffinerie et dépôt) et au dépôt de Feyzin (Rhône), ont précisé des sources syndicales. Pressé d'accélérer les livraisons dans les stations, le gouvernement a une nouvelle fois réquisitionné des salariés pour travailler mercredi sur le site de Feyzin. "Les salariés grévistes ne lèveront pas la grève tant qu'ils n'auront rien de concret sur la table", a déclaré Pedro Afonso, délégué syndical de Feyzin, à l'issue d'une réunion avec la direction locale.

La CGT a affirmé à l'AFP avoir proposé mercredi sans succès un "protocole de sortie de fin de conflit" à la direction du groupe, prévoyant notamment "des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes". De son côté, TotalEnergies a fait valoir qu'il n'y avait pas lieu de rouvrir des négociations.

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