Nouvelle-Zélande : douze passagers d'un Boeing de la compagnie Latam blessés et hospitalisés après un trou d'air

Le Boeing 787 a subi une brusque perte d'altitude causée par un incident technique, propulsant au plafond tous les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un Boeing 787 de la compagnie Latam sur le tarmac de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d'Oise), près de Paris, le 17 septembre 2023. (DANIEL SLIM / AFP)

Douze passagers d'un vol Sydney-Auckland ont été hospitalisés, lundi 11 mars, après que leur avion a subi un trou d'air causé par un incident technique, a appris l'AFP auprès des secours et de la compagnie aérienne Latam. Au moins une personne se trouve dans un état grave, ont rapporté les ambulanciers néo-zélandais. Les passagers ont rapporté au New Zealand Herald que l'appareil, un Boeing 787 Dreamliner selon la compagnie, avait rapidement perdu de l'altitude au-dessus de la mer de Tasmanie, propulsant au plafond tous ceux dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée. "Certaines personnes ont été vraiment blessées. Les gens ont eu réellement peur aussi", a déclaré un passager à la radio RNZ.

Le vol LA800 "a eu un incident technique pendant le voyage, ce qui a provoqué un fort mouvement", a déclaré sans autre précision un porte-parole de la compagnie Latam, basée au Chili. L'avion, qui devait se rendre ensuite à Santiago, "a atterri comme prévu à l'aéroport d'Auckland", a-t-il précisé, exprimant "ses profonds regrets pour les désagréments et la gêne occasionnée par cette situation".

Des précédents chez Boeing

Cet incident survient environ deux mois après un problème ayant impliqué un autre modèle de l'avionneur américain Boeing. Début janvier, une porte d'un Boeing 737 MAX 9, de la compagnie Alaska Airlines, s'est détachée quelques minutes après le décollage, faisant quelques blessés légers.

Les 737 MAX avaient auparavant été cloués au sol pendant près de deux ans après les crashs de deux appareils, le premier, fin 2018, de la compagnie indonésienne Lion Air, le second, début 2019, de la compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines, entraînant plus de 350 morts. Dans les deux cas, un problème lié à un nouveau logiciel était à l'origine des crashs.

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