MyFerryLink pourra continuer de desservir Douvres
La décision a été accueillie avec soulagement par la compagnie maritime française MyFerryLink. Le tribunal d'appel de la concurrence britannique a cassé, ce mercredi, la décisions de la Commission de la concurrence britannique d'interdire l'exploitation des bateaux de la compagnie maritime française.
"Nous cassons la décision à l'unanimité ", ont indiqué les juges en conclusion d'une longue argumentation juridique. "C'est une victoire et un soulagement ", ont aussitôt réagi Jean-Michel Giguet et Raphaël Doutrebente, directeur général et directeur général adjoint de la société coopérative et participative (Scop) MyFerryLink, mise sur pied par d'anciens salariés de SeaFrance.
La Commission de la concurrence britannique avait interdit à la compagnie française l'exploitation des ferries de l'ancienne compagnie SeaFrance - dont les bateaux ont été repris en juin 2012 par Eurotunnel et loués à MyFerryLink - au départ du port britannique de Douvres, et ce afin d'éviter une augmentation des tarifs.
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Elle avait estimé en juin qu'en cumulant un service de ferries avec la gestion du tunnel sous la Manche, Eurotunnel pourrait s'emparer de plus de la moitié du marché des liaisons transmanche et ainsi faire grimper les prix. Elle avait sommé Eurotunnel de vendre ses deux plus gros navires parmi les trois qu'il possède afin d'éviter que cette interdiction prenne effet.
Eurotunnel et MyFerryLink avaient fait appel de cette décision, assurant qu'elles constituaient deux sociétés bien distinctes l'une de l'autre. "Le consommateur est gagnant... Cette nouvelle société créée, MyFerryLink, a montré son utilité sur le marché maritime transmanche ", a commenté Jacques Gounon, le PDG du groupe Eurotunnel.
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