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Les radars routiers pourraient rapporter 700 millions d'euros à l'Etat

Après 639 millions d'euros en 2011, les radars routiers devraient rapporter en 2012 un montant record, entre 675 et 700 millions d'euros. C'est en tout cas ce que révèle un rapport de l'Agence nationale du traitement automatisé des infractions (Antai), publié vendredi par le quotidien économique Les Échos.
Article rédigé par Mélody Piu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

L'Etat empoche le jackpot avec les radars routiers. Déjà en 2011,
l'année avait été lucrative avec 639 millions d'euros, contre 362
millions d'euros
en 2007. Mais en 2012, le montant du pactole devrait encore augmenter et atteindre un chiffre record de 700 millions d'euros.

Selon les estimations de l'Agence nationale du traitement
automatisé des infractions, Antai, les radars ont déjà rapporté "324 millions d'euros entre
le 1er janvier et le 30 juin 2012, et en tenant compte de la
corrélation
du trafic selon les saisons de l'année 2012
".

Les radars poussent comme des champignons

A l'origine de cette envolée des recettes : l'augmentation du nombre de
radars. A la fin de l'année on pourra en dénombrer 2.200 contre 1.473 en 2008. Il
faut y ajouter 933 radars mobiles, précise le journal Les Echos. Il ne faut pas
non plus oublier les nouveaux 679 radars "feux rouges" installés à partir de 2009,
qui contrôlent le franchissement du feu au rouge. L'automobiliste s'expose à une amende
de 135 euros et à un retrait de quatres points sur le permis.

L'autre phénomène qui pourrait expliquer la hausse des recettes, c'est l'assouplissement des règles relatives au retrait de points du permis. On peut désormais récupérer un point au bout de six mois contre un an auparavant. Les automobilistes ont alors moins tendance à lever le pied.

Les conducteurs étrangers aussi

Par ailleurs, la verbalisation des conducteurs étrangers en cas d'excès de vitesse
est aussi en augmentation. "Les Belges, qui pouvaient se faire flasher
sans être inquiétés, s'exposent depuis le 1er juillet aux mêmes amendes que les
Français et ont rejoint à ce titre les Luxembourgeois et les Suisses
",
écrit le quotidien économique.

 

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