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Les États-Unis autorisent à nouveau à prendre l'avion avec un (petit) couteau

C'est une première sur le sol américain depuis les événements du 11 septembre 2001 : les passagers qui embarquent dans des avions au départ des États-Unis peuvent à nouveau avoir sur eux une lame de couteau, ainsi que d'autres objets dangereux. Les États-Unis s'alignent ainsi sur la réglementation en vigueur en Union européenne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

Embarquer à bord d'un
avion avec un flacon de shampooing est toujours impossible, en Europe comme en
Amérique. En revanche, il était jusqu'à présent possible, sur le territoire de
l'Union européenne, d'emporter en cabine
un objet muni d'une lame de moins de
six centimètres.

A compter du 25 avril
prochain, les États-Unis suivront la même réglementation : la Transportation
Security Administration (TSA)
, l'agence chargée de la sécurité dans les
transports, a annoncé l'entrée en vigueur de nouvelles règles, alignées sur les
normes internationales. Il sera donc possible, selon cette nouvelle réglementation,
d'emmener à bord d'un avion au départ des États-Unis une petite lame. Une
première depuis les attentats du 11 septembre 2001. En revanche, les couteaux à
lame rétractable et les lames de rasoir restent interdits.

Les agents de sécurité
inquiets

Mais ce n'est pas tout. Comme
le soulignent nos confrères de Radio-Canada, la nouvelle réglementation permettra
également d'emmener à bord des objets considérés comme contondants, comme les crosses
de hockey, les battes de base-ball ou les clubs de golf. Selon la TSA, les
pilotes et les membres d'équipage ont reçu des formations de self-défense qui
leur permettent de se défendre en cas d'attaque avec un de ces objets durant le
vol.

Toutefois, les syndicats américains
des personnels aériens ont décrié cette décision, arguant qu'elle représentait
un risque pour les passagers. Cette mesure pourrait être liée aux coupes
budgétaires qui ont été imposées aux États-Unis au début du mois : toutes les
agences étatiques, dont la TSA ont vu leurs effectifs réduits jusqu'à 25%. Assouplir
les règles d'embarquement pourrait donc permettre d'accélérer les contrôles. 

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