Pour refuser cette affiche, la RATP avait mis en avant le "principe de neutralité du service public" dans "le contexte d'un conflit armé à l'étranger". Ce samedi elle a proposé que ne soit mentionné que le nom de l'association qui va bénéficier de ce concert à savoir "L'oeuvre d'Orient"."@karampatrick RATP propose nouvel affichage = duperie. @La_CHREDO maintient sa plainte http://t.co/DHFlbEdfaj via @libe" @askolovitchC— CHREDO (@LA_CHREDO) April 5, 2015 Mais pour Patrick Karam, qui préside La Coordination chrétiens d'Orient en danger (CHREDO), il s'agit là d'une duperie, comme si "le mot chrétien était un mot tabou qui brûlait les lèvres." Dans un communiqué, il "rejette avec la plus grande fermeté ce tour de passe-passe qui consiste à substituer à la cause universelle des chrétiens d'Orient qui relève des droits de l'homme, la mention d'une association caritative". De son côté, Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout La France a vivement critiqué la position de la RATP. Le chef de file du parti souverainiste a aussi épinglé le comportement du gouvernement en se disant "scandalisé qu'il n'ait pas donné ordre immédiatement à la RATP de revenir sur sa décision ". "Je ne comprends pas que la France soit si silencieuse alors qu'on massacre les chrétiens au Moyen-Orient ou en Afrique" : Nicolas Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France écouter CHREDO a saisi en référé vendredi dernier le tribunal de grande instance de Paris afin de contraindre la RATP et sa régie publicitaire Métrobus à permettre l'utilisation de la mention "au bénéfice des chrétiens d'Orient". Un référé qui doit être examiné mercredi.