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Vidéo Manifestation de soutien aux salariés d'Air France jugés après l'épisode de la chemise arrachée

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Manifestation de soutien pour les salariés d'Air France jugés après l'épisode de la chemise arrachée
Manifestation de soutien pour les salariés d'Air France jugés après l'épisode de la chemise arrachée Manifestation de soutien pour les salariés d'Air France jugés après l'épisode de la chemise arrachée (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Plusieurs centaines de personnes ont accompagné les salariés poursuivis devant le tribunal de Bobigny.

Elles ont applaudi et formé une longue haie d'honneur. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice de Bobigny (Seine-Saint-Denis), mercredi 2 décembre, pour accompagner les salariés d'Air France poursuivis après l'épisode de la chemise arrachée du DRH de la compagnie aérienne. 

Le procès est reporté au printemps

Les cinq salariés sont poursuivis pour "violences" sur deux cadres et des vigiles, en marge d'un comité central d'entreprise (CCE) consacré, le 5 octobre, à un vaste plan de restructuration. Dix autres salariés se voient reprocher des "dégradations". Comme prévu, le tribunal a renvoyé le procès au printemps, le 27 mai.

Treize syndicats d'Air France avaient appelé à un rassemblement, tout comme la CGT nationale et Solidaires. Des appels à la grève avaient également été lancés par des syndicats de pilotes (Spaf et Alter) et des personnels au sol (CGT, FO et SUD). Leur impact a été "très limité", selon Air France.

Des procédures disciplinaires en cours à Air France

Parallèlement au volet judiciaire, des procédures disciplinaires sont en cours à Air France, notamment à l'encontre des prévenus. Sur les cinq licenciements engagés, deux ont été confirmés après le rejet de recours gracieux, selon la CGT. La demande d'"amnistie" est en train d'être étudiée pour deux autres. L'inspection du travail examine le dossier de la cinquième personne, délégué du personnel (CGT) à Air France Industries.

Deux pilotes sont également sous le coup d'une procédure disciplinaire pour avoir facilité l'entrée de manifestants dans la salle du CCE. Onze autres employés, suspectés d'avoir secoué une grille d'accès au siège d'Air France, ont été mis à pied pendant quinze jours.

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