Le 5 octobre 2015, l'annonce d'un plan de restructurations chez Air France dégénère. Deux cadres dirigeants sont pris à partie et molesté et leurs chemises arrachées. Le DRH s'échappera en escaladant une barrière. L'image a fait le tour du monde. À l'époque, le Premier ministre Manuel Valls appelle à une grande fermeté.Contexte plus apaiséEn première instance, trois salariés depuis licenciés sont condamnés à des peines de trois à quatre mois avec sursis pour violences. Un quatrième est relaxé. Huit autres écopent de 500 euros d'amende pour dégradations. Des condamnations jugées politiques par le syndicat CGT d'Air France. Le contexte est plus apaisé ce lundi. Les deux cadres impliqués ne travaillent plus chez Air France et les syndicats se battent pour un meilleur partage des bénéfices retrouvés. Ce procès doit durer jusqu'au 20 mars.