Haute-Saône : un député qualifie d'"inacceptable" l'action de "gilets jaunes" qui ont tenté de pénétrer chez lui
Christophe Lejeune, député LREM de Haute-Saône, a expliqué vendredi sur France Bleu Besançon qu'une vingtaine de personnes était venue "tambouriner" à son domicile "avec des propos hostiles".
"C’est inexcusable, inacceptable", a dénoncé Christophe Lejeune, député LREM de Haute-Saône, sur France Bleu Besançon vendredi 23 novembre après qu’une vingtaine de "gilets jaunes" ont tenté, la veille, de forcer l’entrée de son domicile. "Une vingtaine de gilets jaunes sont venus à mon domicile, sonner, tambouriner, avec des propos hostiles au président Macron, hostiles aux députés", a raconté l'élu.
"Ils voulaient me rencontrer, mais face au nombre, je n’ai pas souhaité ouvrir ma porte, poursuit Christophe Lejeune. J’ai appelé la gendarmerie et le préfet, et lors de l’arrivée des gendarmes, ceux-ci ont constaté que mon portail a été entravé avec des liens prévus à cet effet".
Leur volonté n’était pas pacifique, mais de répondre à un message Facebook qui circule depuis deux-trois jours et qui appelle les 'gilets jaunes' à aller directement chez les députés, là où il y a leur famille et leurs enfants, en donnant les adresses pour qu’ils aillent les entraver et mettre une pression supplémentaire.
Christophe Lejeune, député LREM de la Haute-Saôneà France Bleu Besançon
"J’ai pris l’initiative de rencontrer les [gilets jaunes] [samedi après-midi] et je ne comprends pas ce geste, alors qu’on leur tend la main, parce qu’on entend la souffrance légitime, ajoute-t-il. On veut travailler avec eux. Ça fait trente ans que la situation s'est dégradée, mais que dans le même temps, certains d’entre eux viennent pour s’en prendre à la vie privée, à la famille, aux enfants, c’est inexcusable, inacceptable."
Christophe Lejeune en appelle sur France Bleu Besançon "à la responsabilité de tous les élus qu’ils soient nationaux, locaux, départementaux, parce que ce message Facebook qui circule, ils doivent le dénoncer. Ce style de dérive doit être dénoncé", a-t-il répété.
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