Cet article date de plus de douze ans.

En Bretagne, le démantèlement du cargo échoué devrait prendre un mois

Echoué sur une plage du Morbihan le 16 décembre dernier, le cargo TK Bremen devrait être déconstruit et déplacé sous "trois à quatre semaines", selon l'entreprise néerlandaise mandatée par l'armateur turc. Le PDG d'Euro Démolition parle d'un "chantier normal", même si les curieux continuent eux à se presser par centaines autour du navire.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les autorités locales avaient fixé une date-limite : la plage d'Erdeven devait être entièrement réhabilitée le 6 avril au plus tard. Selon les prévisions de l'entreprise néerlandaise en charge du démantèlement, cela devrait être fait beaucoup plus tôt.

Moins de deux semaines après l'échouage du navire, les premières étapes
de son démantèlement ont commencé. Le carburant contenu dans les
réservoirs a été pompé, le mobilier retiré. Le désamiantage devrait
commencer dans les prochains jours. "Cette seconde étape ne devrait pas
poser de problème particulier"
estime Marc Gander, porte-parole de la
préfecture maritime à Brest "car il s'agit simplement de calorifugeage et
non d'amiante se trouvant dans les peintures ou les sols."

Début janvier, une grue géante devrait être acheminée sur la plage en pièces détachées. C'est elle qui procédera au découpage du cargo, à l'aide d'une cisaille hydraulique. "Le bâtiment sera découpé de l'avant vers l'arrière en morceaux d'une à deux tonnes" précise Marc Gander. "C'est un chantier normal, c'est même un petit bateau pour nous" explique de son côté Ber Mak, le PDG d'Euro Démolition, la société néerlandaise qui mène les travaux. "Il nous faudra trois à quatre semaines pour tout terminer" .

Un périmètre de sécurité a été mis en place sur plus de 4.000 mètres pour tenir à distance les curieux. Sans vraiment y parvenir :  la gendarmerie a déjà dressé plusieurs dizaines de procès-verbaux.

 

 


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.