Depuis bientôt un an, Bernard Droz-Batholet a choisi la liberté. "Voilà, j'ai ma douche, j'ai mon cabinet de toilettes, pour deux personnes bien sûr", décrit-il. Au moment de partir à la retraite, il a choisi d'investir dans un camping-car, un moyen de s'évader. "Par rapport à quelqu'un qui a une maison, on ouvre la porte, on n'est pas obligé d'aller tondre la pelouse. Un jour on est là, un jour on est ailleurs, on n'a jamais le même paysage.""On est clairement privilégiés"Ils sont nombreux à être de l'avis de Bernard : un couple de voyageurs possède son camping-car depuis quatre ans, et en pleine crise sanitaire, ils le voient comme un avantage. "On est clairement privilégiés, parce que l'on se met dans des coins parfois isolés, ce qui nous permet de vivre sans masque, d'éviter la foule, donc oui, je pense que c'est un mode de vie privilégié", explique Jessica Kadri. Et depuis le début de la crise sanitaire, la demande de camping-cars a explosé.