Transports : la deuxième vie des Autolib'
De nombreux Français ont choisi d'investir dans les Autolib'. Les voitures ont trouvé une nouvelle vie dans les campagnes.
En août 2018, le service de partage d'automobile parisien s'arrête. Sauvées de la casse sur le fil, les citadines électriques Autolib' sont revendues à petit prix. Saffran Espouy, une habitante du Loir-et-Cher en a ainsi acheté une pour moins de 4 000 euros, garantie comprise. Jusqu'alors, celle formatrice en anglais, mère de quatre enfants roulait en voiture diesel. Mais ces deux aînés sont partis, alors, sauf en vacances, elle n'utilise plus que son Autolib'. Devant la gare de Vierzon, la place de parking pour les véhicules électriques est gratuite, et une borne pour les recharger vient d'être installée. Elle dépense au total, 25 euros maximum d'électricité, pour un usage quotidien du véhicule. En revanche, la vitesse est limitée à 107 km/h au maximum. Saffran Espouy n'emprunte donc jamais l'autoroute.
264 000 euros pour des véhicules électriques
Le conseil départemental de Mayenne a aussi racheté des Autolib'. Dix des 53 véhicules repris ont été reconditionnés. "Cela recrée toute une nouvelle économie, un nouvel écosystème", explique Quentin Mezerette, responsable des ventes Autopuzz. Une fois remises en état et repeintes, ces ex Autolib' serviront aux agents du département qui visitent les personnes âgées. Le conseil départemental a déboursé 264 000 euros, le prix pour impulser de nouveaux usages dans toute la Mayenne.
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