Autolib', BMW dément toute accusation d'espionnage
Le groupe Bolloré a porté plainte lundi pour espionnage
industrie contre un sous-traitant de BMW. Deux techniciens allemands de haut
niveau ont été surpris en août dernier en train de pratiquer des
"interventions suspectes" sur des bornes de rechargement Autolib', le
système de voitures électriques en libre service à Paris.
Selon Le Figaro , qui révélait l'affaire lundi, les deux
hommes se faisaient passer pour es agents de maintenance employés par la
société allemande P3, experte en ingénierie et mandatée par BMW qui prépare le
lancement mondial de son I3 électrique.
"De simples tests de routine"
Dans un communiqué, BMW France "conteste formellement
toute accusation d'espionnage". Ainsi, Jean-Michel Juchet, directeur de la
communication BMW pour la France interrogé sur le salon automobile de Francfort
se défend de tout espionnage : "Nous menons actuellement des tests à
travers à travers l'Europe, pour
vérifier la compatibilité des recharges des voitures électriques de la marque
BMW accessibles sur la voie publique."
Selon lui, "des tests ont été
effectué entre autres sur les structures Autolib' à la fin du mois d'août. C'étaient
des tests de routine avec en aucun cas des visées d'acquisition d'informations
sur un domaine qui ne nous concerne pas directement".
BMW confirme avoir
effectué ces tests de routine les 21, 22 et 26 août à Paris, mais dément avoir
conduit ou mandaté un quelconque test le 5 septembre – l'une des dates évoquées
par Le Figaro .
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.