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Standard and Poor's a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, avoir abaissé d'un cran la notation de l'Italie

La note de la dette à long terme a été abaissée de "A+" à "A" et la note à court-terme de "A-1+" à "A-1", a indiqué l'agence de notation dans un communiqué.Cette dégradation tient aux faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les bureaux de Standard & Poor à New York (AFP PHOTO/DON EMMERT)

La note de la dette à long terme a été abaissée de "A+" à "A" et la note à court-terme de "A-1+" à "A-1", a indiqué l'agence de notation dans un communiqué.

Cette dégradation tient aux faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi.

La perspective de ces notes est "négative", ce qui signifie que l'agence d'évaluation financière envisage encore de les abaisser.

Le gouvernement italien a dénoncé mardi la décision de Standard and Poor's de dégrader la notation de l'Italie, jugeant que l'évaluation de l'agence était "faussée par des considérations
politiques" et se basait plus sur les médias que sur "la réalité des choses".

Standard and Poor's est la première agence à dégrader la notation de l'Italie qui n'avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, contrairement à celle des autres pays fragiles de la zone euro.

Dans son scénario le plus négatif, Standard and Poor's table même sur une nouvelle "récession" en 2012 en Italie avec un recul du PIB de 0,6% avant une "modeste reprise" en 2013 et 2014.

L'agence Moody's, qui envisage également de dégrader la note de l'Italie, a annoncé vendredi qu'elle prolongeait son examen et pensait rendre sa décision dans "le mois à venir".

La dégradation de la note de l'Italie intervient moins d'une semaine
après l'adoption par le Parlement d'un plan d'austérité draconien de 54,2 milliards d'euros devant permettre au pays de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 et de réduire sa dette colossale (120% du PIB).

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