Sanofi prévoit 600 suppressions de postes en France
Le groupe pharmaceutique français a annoncé ce mardi par voie de communiqué qu'il prévoyait, d'ici trois ans, la suppression de 600 postes en France, sur la base de départs volontaires, sans licenciements.
Sanofi, qui espère ainsi renforcer sa compétitivité, assure que son projet ne prévoit pas de fermeture d'usine, et qu'il n'aura pas d'impact sur les effectifs dans ses activités de recherche et développement. L'annonce fait suite à une rencontre de la direction de Sanofi avec les instances représentatives du personnel.
"Ces emplois sont supprimés. C'est, dès lors, pour nous, innacceptable. C'est une volonté d'augmenter les revenus versés aux actionnaires : pour y procéder, l'entreprise touche à la masse salariale. Sanofi est la troisième entreprise la plus bénéficiaire de France : il n'y a aucune raison pour qu'il y ait des suppressions d'emplois, sauf à vouloir toujours plus augmenter la rentabilité. Depuis huit ans, la diretion deSanofi a détruit 5.000 emplois. Il faut dire stop et réorienter cette entreprise vers le développement des activités et des emplois .", déplore Thierry Bodin, coordonnateur des syndicats CGT de Sanofi.
Le groupe français précise en outre que ces suppressions se feront dans le cadre de départs volontaires, via des départs en pré-retraites, "entièrement financés" par le groupe. Le laboratoire français a ainsi prévu de réaliser des économies à hauteur de 1,5 milliard d'euros d'ici à 2018 et une augmentation des investissements annuels dans la recherche susceptibles d'atteindre jusqu'à six milliards d'euros d'ici à 2020 (contre 4,8 milliards en 2014).
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