: Vidéo Retraites : la réforme "reste sur la table", mais n'est "pas en haut de la pile", assure Gabriel Attal
Pour le porte-parole du gouvernement, il n'est pas question de mettre sur pause les réformes souhaitées par le gouvernement, au motif que l'élection présidentielle se profile.
"Il n'a jamais été question d'enterrer" la réforme des retraites, mais "il y a une décision à prendre" sur le calendrier, a admis vendredi 28 mai sur franceinfo Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. La réforme "reste sur la table", mais n'est "pas en haut de la pile en ce moment", a-t-il déclaré, alors que Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a assuré jeudi sur franceinfo qu'on n'avait pas "le temps de faire" une réforme "qualitative" avant l'élection présidentielle de 2022.
"Il y a un arbitrage qui devra être rendu, qui est un arbitrage politique, mais qui est aussi un arbitrage relatif à la vie du pays", a expliqué le porte-parole du gouvernement avant de s'interroger à haute voix : "Est-ce qu'on peut considérer qu'il faut mettre le pays sur pause pendant huit mois sous prétexte qu'il a une élection présidentielle ?"
Des réformes pour "travailler à la reconstruction"
Selon lui, la crise sanitaire "est derrière nous". Cet été, "tous les pays du monde vont se lancer dans une bataille, une course à la reconstruction, à la relance pour capter les nouveaux investissements, pour être ceux qui rebondissent le plus vite et le plus fort". La plupart des pays vont "faire des réformes précisément pour travailler à cette reconstruction", selon Gabriel Attal.
Avant la crise liée au Covid-19, le gouvernement avait fait le "constat qu'il fallait une réforme des retraites, à la fois parce qu'il faut préserver notre système par répartition, ensuite parce qu'il y a probablement des mesures d'équité à prendre aussi". Gabriel Attal estime que la crise sanitaire n'a pas invalidé ce constat : "On ne peut pas dire que les équilibres de nos comptes, et notamment de nos comptes sociaux et de notre système de retraite, aient été renforcés par la crise sanitaire, au contraire."
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