: Vidéo Réforme des retraites : "La réalité, c'est qu'on joue la confusion, l'hésitation, et beaucoup de renoncements", estime Damien Abad
Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, est revenu mardi sur franceinfo sur la réforme des retraites menée par le gouvernement.
"La réalité, c'est qu'on joue la confusion, l'hésitation, et beaucoup de renoncements. On a une réforme qui est injuste pour beaucoup de Français", réagit mardi 26 novembre sur franceinfo Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, à propos de la réforme des retraites.
La droite a réussi là où le président de la République est en train d'échouer. Les trois dernières grandes réformes des retraites c'est la droite qui les a portées en 93, 2003 et en 2010. À chaque fois, la droite est allée jusqu'au bout.
Damien Abadà franceinfo
"Quand on promet la clause du grand-père c'est une non-réforme. Quand on dit qu'une réforme va être votée en 2020 mais qu'elle va s'appliquer en 2062, c'est une non-réforme également", a déclaré Damien Abad. "La vérité, poursuit le député, c'est qu'il faut corriger une injustice majeure dans le système des retraites français entre les régimes spéciaux et le régime général des retraites." "Pour faire cette correction-la, indique Damien Abad, on ne peut pas attendre 2062 et il faut que cela s'impose dès les prochaines années. C'est un message important envoyé aux Français."
"La contrepartie ne doit pas entraîner des effets d'éviction"
Guillaume Peltier, vice-président des Républicains, veut supprimer des toutes les cotisations patronales et salariales sur les salaires pour aligner le salaire net sur le salaire brut et en échange l'instauration d'une taxe de 2% sur toutes les transactions. "C'est une idée qui mérite d'être analysée, explique Damien Abad. C'est intéressant sur le fond. La contrepartie ne doit pas entraîner des effets d'éviction, c'est cela qu'il faut améliorer. Mais la proposition est bonne et doit être analysée pour que l'on rapproche le salaire brut du salaire net."
"C'est important que l'on travaille sur la répartition du pouvoir d'achat et de la valeur ajoutée en France. Cela peut être par un remboursement des participations d'intéressements, une baisse des charges sociales." Mais pas par une augmentation des impôts pour les plus riches. "Je crois que l'imposition et la fiscalité sont suffisamment fortes et confiscatoires en France pour ne pas aller sur cette piste-là."
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