Réforme des retraites : "Saboter, ce n'est pas gagner", déclare Richard Ferrand
Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 11 février.
Alors que la commission spéciale parlementaire ne pourra très certainement pas étudier le projet de loi de réforme des retraites d'ici mercredi 12 février, en raison des milliers d'amendements déposés par La France insoumise, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand déclare mardi matin que "saboter" une réforme "n'est pas gagner". Le plus important à ses yeux, "c'est la situation concrète" pour les Français "qui va découler de ce projet de loi". "Or, s'il s'agit simplement (...) de faire de l'obstruction pour que le débat n'ait pas lieu, ce n'est pas une bonne chose. Donc ce qui est important, c'est que le débat ait lieu", souligne Richard Ferrand, qui pense voter le texte de la réforme des retraites avant les élections municipales.
"Sentiment de distance"
Concernant le couac qui a eu lieu dans l'hémicycle concernant l'allongement du congé pour le deuil d'un enfant, Richard Ferrand veut remettre les choses en place : "Quand vous êtes à l'Assemblée nationale, que vous faites du droit (...), forcément vous avez un comportement froid et technique. Et lorsque ces sujets concernent des choses qui sont bouleversantes (...) en l'occurrence la perte d'un enfant, le contraste est épouvantable et donne le sentiment de distance. Bien évidemment, pas un député, quelle que soit sa sensibilité, n'est inhumain ou ne manque de compassion pour ce sujet".
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