Réforme des retraites : Marine Le Pen dénonce des "manœuvres" d'intimidation pendant les débats à l'Assemblée

"Quatre ou cinq de nos députées femmes viennent de recevoir un message leur indiquant qu'un de leurs enfants est hospitalisé", a rapporté lundi la présidente du groupe RN qui a l'intention de déposer plainte.
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Marine Le Pen s'exprime pendant les débats sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, à Paris, le 6 février 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Marine Le Pen a dénoncé, lundi 6 février, des "manœuvres" pour "distraire" des députées pendant un scrutin sur la réforme des retraites. "Je tiens à dénoncer un fait extrêmement grave. Quatre ou cinq de nos députées femmes viennent de recevoir un message leur indiquant qu'un de leurs enfants est hospitalisé. Il s'agit donc là d'une manœuvre qui vise à empêcher ou distraire les députées Rassemblement national de leur présence pour voter cette motion référendaire", a déploré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. "Que des gens osent utiliser ce type de méthode est lamentable", a-t-elle fustigé, au moment où l'Assemblée devait se prononcer sur une demande de référendum portée par le RN, hostile à la réforme des retraites.

"Nous allons trouver qui a commis cette infraction car nous allons évidemment déposer plainte et faire analyser les messages", a ensuite déclaré la présidente du groupe RN devant la presse. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a demandé à Marine Le Pen de lui passer "une copie des messages reçus pour qu'on puisse regarder ce qu'il en est".

La députée Fadila Khattabi (Renaissance), présidente de la commission des Affaires sociales, a elle aussi dénoncé des intimidations. "Une fois n'est pas coutume, je vais être tout à fait d'accord avec Mme Le Pen. En ce moment, nous sommes plusieurs à recevoir des lettres d'intimidation, j'en ai reçu une, avec des menaces sur nos familles, nos enfants", a-t-elle déploré. "C'est absolument scandaleux, on est dans une République libre, démocratique, les parlementaires que nous sommes n'avons pas de pression à avoir quant à un examen de texte. Nous ne devons pas être intimidés", a martelé la députée macroniste.

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