Lundi 3 février, la guerre parlementaire a commencé à l'Assemblée nationale, qui examine la réforme des retraites. "Comme prévu, des échanges très tendus ont eu lieu dans l'hémicycle. Le député communiste Sébastien Jumel s'est notamment fait rappeler à l'ordre après avoir qualifié les députés marcheurs de 'Playmobil sans cœur'. On a d'ailleurs beaucoup entendu l'opposition de gauche avec une surreprésentation de la France insoumise qui déposé plus de 90% de ces 21 600 amendements", explique Julien Gasparutto en direct de l'Assemblée nationale à Paris.Une stratégie assuméeLa stratégie est clairement assumée : faire de l'obstruction parlementaire pour retarder au maximum le vote de la loi. "Et ce alors que le gouvernement a fixé un calendrier très serré puisqu'il souhaite faire adopter le texte dès le début du mois de mars. Voilà qui promet de nombreuses nuits blanches aux députés", conclut le journaliste.