Emmanuel Macron a quitté le fort de Brégançon (var) mardi 21 août en toute discrétion alors qu'à Paris une rentrée chargée l'attend. À commencer par le casse-tête du budget avec une croissance plus faible que prévu à 1,8% au lieu de 2%. Mais pas question de renoncer à son image de président réformiste. Le plan pauvreté et le plan santé seront présentés dès septembre. La réforme de l'assurance chômage et celle des retraites seront lancées.La révision constitutionnelle abandonnée ?Des dossiers chauds qui concernent tous les Français et potentiellement explosifs pour l'exécutif. Il reste la question de la révision constitutionnelle stoppée nette par l'affaire Benalla. Emmanuel Macron doit décider s'il remet ce texte à l'agenda parlementaire, quitte à fédérer de nouveau l'opposition et prendre le risque d'essuyer un échec politique.