Réforme des retraites : la nouvelle motion de censure présentée par la Nupes a été rejetée par l'Assemblée nationale

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La Première ministre Elisabeth Borne le 12 juin 2023 à la tribune de l'Assemblée nationale à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)
Seuls 239 députés ont voté lundi après-midi en faveur du texte déposé par l'alliance de gauche. Pour être adopté, il devait recueillir la majorité absolue, soit 289 voix.

Ce qu'il faut savoir

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Sans surprise, la motion de censure présentée par la Nupes a été rejetée par l'Assemblée nationale, lundi 12 juin en fin de journée. Elle a été votée par 239 députés. Pour être adoptée, elle devait recueillir la majorité absolue, soit 289 voix sur 577 députés. Il s'agissait de la 17e motion de censure déposée à l'Assemblée pour tenter de renverser le gouvernement depuis l'arrivée d'Elisabeth Borne à Matignon. Il s'agit aussi, et surtout, de la dernière carte des oppositions pour tenter de revenir sur la réforme des retraites, après l'échec de la proposition de loi Liot visant à abroger le recul de l'âge légal à 64 ans.

"Moi, je ne confonds pas le courage et les décibels." Avant le vote, la Première ministre a fustigé les "incohérences", les "contradictions" et la "démagogie" des oppositions à la tribune de l'Assemblée nationale.

Les débats ont commencé dans une atmosphère tendue. La socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée, a donné le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle à 16 heures. Et l'ambiance n'a pas tardé à chauffer. "J'ai pas de leçons à recevoir de la majorité", a répété à plusieurs reprises le député LFI Louis Boyard pendant l'intervention d'Elisabeth Borne. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a annoncé un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal pour l'élu.