"Il n'y a pas de menaces de coupures" ciblées visant les permanences des élus qui soutiendraient la réforme des retraites, assure mercredi 18 janvier sur franceinfo le secrétaire général de la CGT Mines-Énergie (FNME-CGT) Sébastien Menesplier. "Mes propos ont été détournés", insiste-t-il.>> Réforme des retraites : "Nous agirons sur nos outils de travail" mais "nous ne pénaliserons pas les usagers", assure le secrétaire général de la CGT-Energie"Bien entendu que nous sommes respectueux des élus de la République, poursuit le syndicaliste, mais on a besoin que ceux qui portent cette réforme et qui sont hors-sol viennent rencontrer les agents sur le terrain, débattre avec eux, entendre et écouter pourquoi ils ne veulent pas de la réforme et la trouvent injuste."Sébastien Menesplier assure par ailleurs que les actions à venir du secteur Mines-Energie "n'auront aucun impact pour les usagers", "qui représentent aussi le monde du travail et peuvent être grévistes dans leurs entreprises".Baisse de la production d'électricité La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé a répété mercredi que ces coupures seraient "inacceptables", de même que "toute tentative d'intimidation, de menace, de violence" envers les élus.Ce qui importe au secrétaire général de la branche énergie de la CGT, c'est surtout que la grève soit "ancrée sur la durée" dans les entreprises. "Pour nous, il n'est pas question de s'arrêter jeudi soir. La question de la reconductibilité de la grève est posée dès le 20 et jusqu'au retrait de la réforme.""Les hostilités commencent" mercredi soir avec, selon lui, une baisse de production d'électricité de 2 175 mégawatts avec l'arrêt de la centrale de Cordemais (Loire-Atlantique), dans les centrales hydrauliques et les réseaux de chaleur.