Cet article date de plus de sept ans.

Dans le Rhône, un immeuble pensé et occupé par des retraités

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Dans le Rhône, un immeuble pensé et occupé par des retraités
Dans le Rhône, un immeuble pensé et occupé par des retraités Dans le Rhône, un immeuble pensé et occupé par des retraités (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

À Vaulx-en-Velin près de Lyon (Rhône), 16 retraités ont pensé et financé leur propre habitat, écologique et participatif. De quoi retarder leur départ en maison de retraite.

C'était un projet de vie, c'est aujourd'hui un immeuble de quatre étages. Le pari un peu fou d'un groupe de retraités. Devenir propriétaire à plusieurs pour vieillir ensemble. Nous les avions rencontrés en janvier dernier. Le chantier n'était pas terminé. Ils n'ont fait appel à aucun promoteur ; tout l'immeuble leur appartient. Pour le financer, ils ont créé une SAS, société par actions simplifiée, leur permettant d'obtenir un prêt de 2,5 millions d'euros. Michèle Danière découvrait alors son futur appartement.

Une architecture qui anticipe le vieillissement des occupants

Elle a emménagé il y a trois mois dans un deux-pièces de 45 m² où tout a été prévu pour des personnes âgées. À 70 ans, elle ne s'imagine pas seule en maison de retraite. Voilà pourquoi elle a choisi de vivre dans un habitat coopératif avec des gens de son âge. Enseignant à la retraite, Patrick Chrétien est l'un des premiers résidents à avoir eu l'idée du projet, il y a sept ans. À l'époque, il se réunit avec quelques amis. Dans la résidence, toutes les décisions sont prises collectivement. L'entretien des espaces communs par exemple, comme le jardin potager. Car chaque occupant détient des parts dans l'immeuble. Après avoir versé un apport personnel de 30 000 euros, ils paient chacun un loyer modulable en fonction de leurs revenus. Ils sont aujourd'hui 16 copropriétaires à occuper ces murs dont ils sont si fiers. Reste désormais pour eux à inventer la vie qui va avec.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.