Cet article date de plus de treize ans.

Renault : le service de sécurité sera sous surveillance

Suite au scandale de faux espionnage mis au jour en début d'année, Renault réorganise sa sécurité interne. Une "police des polices" devrait même être chargée de surveiller le service de sécurité du constructeur automobile.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © REUTERS / Jacky Naegelen)

Le service de sécurité interne de Renault sera désormais rattaché au secrétariat général du groupe “pour qu'il soit contrôlé à un plus haut niveau qu'il ne
l'était” a indiqué une source proche du dossier.

Le conseil d'administration a approuvé cette semaine un rapport prônant plusieurs mesures pour réorganiser ce service. Celui-ci avait fait l'objet de sérieuses critiques après le scandale de faux espionnage qui avait secoué l'entreprise de janvier à avril dernier. Trois cadres supérieurs de Renault avaient été accusés d'espionnage au profit d'une piste chinoise avant d'être blanchis et largement indemnisés.

Le criminologue Alain Bauer ainsi qu'Alain Juillet, ancien responsable de l'intelligence économique auprès du Premier ministre, et Éric Delbecque, directeur de l'Institut d'études et de recherches pour la sécurité des entreprises, avaient par la suite été chargés d'une mission sur la refonte du service.

Le rapport recommande également de créer une structure chargée de contrôler les activités du service de sécurité, sorte de "police des polices", directement placée sous l'autorité de Carlos Ghosn, le PDG de Renault.

L'affaire avait entraîné le départ de Patrick Pélata, directeur général du groupe, le responsable de la sécurité étant mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Dominique Gevrey est incarcéré depuis le 13 mars.

Xavier Renauld avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.