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Rechute de l'économie française au 3ème trimestre

Le principal indicateur de la santé de l'économie française, le Produit intérieur brut (PIB) a chuté au troisième trimestre annoncé l'Insee. Ce plongeon se produit alors que l'institut de statistiques confirme qu'il y avait eu une embellie au trimestre précédent, avec une hausse de 0,5% et que les résultats globaux 2013 devraient être plutôt positifs. C'est une baisse de l'investissement et des exportations qui plombe les résultats.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Douche froide, "gueule de bois", coup
de pied de l'âne; les images ne manqueront sans doute pas pour qualifier la
rechute de l'économie française au troisième trimestre. L'Insee a en effet
repeint les chiffres aux couleurs de l'automne en annonçant un recul du PIB de
0,1%. Dans le même temps, l'institut confirme qu'il y avait bien eu une
embellie au printemps, avec une hausse de 0,5% de ce même PIB.

L'export traîne la patte

Certains
y verront un calage en règle, d'autres préféreront sentir les toussottements
d'un moteur qui redémarre après un gros coup de froid. Car sur l'année 2013, le
résultat restera plutôt satisfaisant. L'Insee, prévoit même une tendance
positive avec une progression de 0,2%.

Mais l'institut note tout de même des tendances
inquiétantes, au premier rang desquelles la chute des exportations (-1,5% après +1,9%) qui pèse, alors que les importations restent orientées à la hausse
(+1%). Au total, a précisé l'Insee, la contribution du commerce extérieur
à la croissance est négative, à -0,7%.

La demande intérieure à
zéro

Ensuite, l'investissement
des entreprises est de plus en plus plombé. Il accentue
sa baisse, à -0,6% entre juillet et septembre,
après -0,4% en avril-juin. La consommation des ménages n'aide pas.
Traditionnelle locomotive de l'économie française, elle commence à fatiguer,
passant d'une hausse de 0,4% à 0,2%. Mais l'Insee note qu'au total, la
contribution de la demande intérieure finale à la croissance est nulle, alors
qu'elle soufflait légèrement vent arrière au deuxième trimestre.

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