Cet article date de plus de douze ans.

Quel angle d'attaque contre François Hollande pour la droite ?

S'il a jugé qu'il était"trop tôt pour porter un jugement sur l'homme lui-même", le chef du gouvernement François Fillon a souligné lundi que François Hollande n'avait pas d'expérience de l'"action gouvernementale" (n'ayant jamais été ministre).
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
François Hollande (AFP)

S'il a jugé qu'il était"trop tôt pour porter un jugement sur l'homme lui-même", le chef du gouvernement François Fillon a souligné lundi que François Hollande n'avait pas d'expérience de l'"action gouvernementale" (n'ayant jamais été ministre).

Ce manque d'expérience gouvernementale devrait être un des principaux axes d'attaques de l'UMP contre le gagnant de la primaire, en y ajoutant un "manque de courage" supposé particulièrement nuisible en temps de crise.

François Hollande "champion du manque de courage"
Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a ainsi donné le ton lundi, décrivant le député de la Corrèze comme le "champion du monde de l'ambiguïté" et du "manque de courage".

"On dit de François Hollande qu'il est habile, on ne dit jamais qu'il est courageux. Prendre une décision courageuse, c'est prendre une décision au risque d'être impopulaire", a-t-il asséné.

Se dessine en creux les lignes de force d'un candidat qui saurait, lui braver l'impopularité (réforme des retraites) ou affronter la crise comme en 2008... Bref, un portrait par l'UMP de Nicolas Sarkozy, probable candidat à sa réélection.

Eric Besson, fin connaisseur de Hollande, chargé d'affûter les flèches ?
A la convention de l'UMP chargée de démonter le projet du parti socialiste, mardi après-midi, figure parmi les orateurs, Eric Besson.

Transfuge du PS, le ministre de l'Industrie est un ancien proche de François Hollande, qui connaît très bien les forces et les faiblesses de l'ancien Premier secrétaire du PS. De quoi affûter les flèches ...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.