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Quand une biscuiterie se passe de patron

La biscuiterie Poult de Montauban dans le Tarn-et-Garonne est une usine "libérée" de ses chefs. Sa hiérarchie a été réduite à sa plus simple expression. Un concept appliqué depuis sept ans.
Article rédigé par Cécilia Arbona
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les 400 salariés de Poult ont pris en main leur destin © C.Arbona / RF)

Cette ancienne fabrique familiale de gâteaux pour la grande distribution a fait exploser son carcan hiérarchique en 2007. Elle est aujourd'hui citée en exemple dans le groupe industriel dont elle fait partie. Un groupe qui compte cinq usines en France.

 

Les 400 salariés de Poult ont ainsi pris en main leur destin et participent activement à l'essor de leur société. Pour faciliter la responsabilisation du personnel et l'autonomie, deux échelons de hiérarchie ont été supprimés : le directeur n'a plus le statut de "boss". Bruno Pastré se  présente d'ailleurs comme "animateur" de l'usine.

 

"Avec tout ce que l'on a fait ici, le titre ne m'intéresse pas!"

 

Les opérateurs de chaine, ceux qui font cuire les nappés au chocolat, ceux qui rangent les barquettes à la fraise sur des tapis roulants et ceux qui conditionnent les fourrés a la vanille dans des étuis, ont pris le contrôle de leur chaine et ne réfèrent plus à un supérieur telle ou telle manœuvre ou initiative.

 

Résultat les salariés sont plus détendus, plus souriants et plus mobiles dans les hangars pour occuper de nouveaux postes.

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