Cet article date de plus de quatorze ans.

Prime à la casse: le marché apprécie

Sur un an, la hausse des nouvelles immatriculations est de 30%
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Sur un an, la hausse des nouvelles immatriculations est de 30%Sur un an, la hausse des nouvelles immatriculations est de 30%

En juillet,la hausse des automobiles a atteint 340.000 unités.
Depuis janvier la hausse est de 17% à 2,4 millions de véhicules, soit environ 500.000 de plus qu'à la même période de l'an dernier.

L'embellie du marché est dû à la prime à la casse,qui prévoit l'octroi de 2.500 euros pour l'achat d'une nouvelle voiture à la place d'un ancien modèle.

"Cette évolution comme l'état des commandes de 487.000 véhicules nous rendent confiants", a commenté Matthias Wissmann, le président de la fédération des constructeurs VDA, cité dans le communiqué.

En juillet, l'Italie (+6%), la France (+3%) ou encore l'Espagne (recul de 10,9%) ont aussi profité de l'instauration de primes à la casse. Les Etats-Unis ont lancé un dispositif similaire, immédiatement pris d'assaut par les consommateurs.

Les constructeurs allemands en ont profité: les exportations ont beaucoup moins reculé en juillet (-12% sur un an) que depuis le début d'année (-31%).

Les petits modèles partent comme des petits pains
Le gagnants de l'accroissement des ventes sont les petits modèles. En Allemagne ils ont fait un bond de 67,5%, selon un communiqué de l'organisme fédéral des statistiques automobiles KBA.

Les constructeurs étrangers comme Fiat, Hyundai, Alfa Romeo et Lada en sont les premiers bénéficiaires. Côté allemands, les généralistes Volkswagen, Opel et la marque haut-de-gamme Audi tirent aussi leur épingle du jeu, mais BMW, Daimler et Porsche ont vu leurs ventes reculer, rappelle le KBA.

En Allemagne, le dispositif de prime à la casse est doté d'un budget maximal de 5 mds d'euros, soit 2 millions de primes. Il expire fin 2009. La manne pourrait être épuisée dans les prochaines semaines.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.