Premier appel d’offres pour des éoliennes en mer

Contrairement à ses voisins comme le Royaume-Uni ou le Danemark, la France ne possède aujourd’hui aucun parc éolien en mer. Elle ambitionne d’installer quelque 6.000 mégawatts (MW) offshore d’ici 2020 : l’appel d’offres est dans les tuyaux depuis un moment, mais son annonce a été reportée à maintes reprises par le ministère de l’Ecologie.

Cette fois, le calendrier se précise : les premières fermes éoliennes devraient être mises en service à l’horizon 2015 et c’est pour l’annoncer que le président Sarkozy se déplace aujourd’hui à Saint-Nazaire. La zone comprise entre Saint-Nazaire et Le Tréport (voir notre infographie ci-dessous), devrait en effet accueillir la moitié du parc éolien offshore français.

EDF Energies Nouvelles et Alstom

Un premier appel d’offres devrait être formalisé dans les prochains jours, pour une capacité de production de 3.000 MW et un investissement de 10 milliards d’euros pour les industriels.
_ EDF Energies Nouvelles et Alstom annoncent qu’ils vont s’associer sur l’éolien. Alstom fournira en exclusivité à EDF Energies Nouvelles des éoliennes offshore de 6 MW.

Fin 2010, l’Europe comptait 1.136 éoliennes en mer d’une capacité totale de production de moins de 3.000 MW, soit l’équivalent de trois tranches de centrale nucléaire.
_ Dans ce domaine, le Royaume-Uni fait figure de leader avec près de 1.350 MW, devant le Danemark ; les Pays-Bas et la Belgique. Dix autres fermes éoliennes sont en cours de construction.

Gilles Halais, avec agences