Hausse d'impôts, faible progression des revenus, retraiteset allocations à peine revalorisées : les raisons sont nombreuses pour évoquercette nouvelle chute du pouvoir d'achat annoncée en 2012 et 2013. Même leralentissement de l'inflation ne pourra rien y faire.Conséquences : le Credoc (Centre de recherche pour l'étudeet l'observation des conditions de vie) s'attend à un comportement encore plus prudentdes ménages (taux d'épargne élevé,volonté de désendettement, ou report des achats de biens durables).L'institut cite à ce propos le succès des soldes, promotionset ventes privées en ligne, de même que le développement des "modes deconsommation alternatifs", comme le troc, le covoiturage ou la revente d'objetsd'occasion. La proportion des consommateurs qui ont déjà vendu un produitd'occasion a fait un bond, passant de 15,5% en 2007, à 38,3 en 2012.