Pouvoir d’achat : est-ce vraiment la fin du quoi qu’il en coûte ?
Après la pandémie, l’exécutif avait laissé entendre la fin du quoi qu’il en coûte. 100 milliards d’euros d’aide et de soutien ont déjà été déployés pour faire face à la crise énergétique. Un dernier chèque interviendra dès le 8 novembre pour 1,6 million de foyers.
Depuis un an, les mesures d’aide se multiplient, avec le bouclier tarifaire, le chèque énergie, le chèque fioul ou encore la ristourne carburant. Mais le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a affirmé ceci le 26 septembre dernier : "Nous ne rétablirons pas le quoi qu’il en coûte". Alors est-ce vraiment la fin du quoi qu’il en coûte ? Pour compenser la hausse du prix de l’énergie et des carburants, presque tous les pays européens ont versé des aides. Les plus généreux : la France avec 42 milliards d’euros, l’Allemagne 32 milliards, l’Italie et l’Espagne 25 milliards. Ce qui a un coût.
Le bouclier tarifaire, une mesure protectrice mais coûteuse
Afin de soutenir le pouvoir d’achat, la France a privilégié le bouclier tarifaire, c’est-à-dire la limitation des prix, comme sur le gaz et l’électricité. La mesure est protectrice à court terme, mais onéreuse. Le coût budgétaire élevé ne signifie pas vraiment la fin du quoi qu’il en coûte. La France va être rattrapée en tête des pays dépensiers, car l’Allemagne vient d’annoncer une enveloppe de 200 milliards d’euros afin de compenser l’augmentation des prix du gaz.
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