Pouvoir d'achat : le Parlement adopte définitivement le premier volet de mesures
Retraites, loyers, "prime Macron"... Ce texte prévoit au total 20 milliards d'euros de dépenses.
Le Parlement a validé définitivement le premier volet du paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat, mercredi 3 août, par un ultime vote du Sénat. Ce projet de loi "d'urgence", qui porte sur un total de 20 milliards d'euros de dépenses, a été validé par 245 voix contre 27, et 72 abstentions au Palais du Luxembourg.
Il prévoit notamment une augmentation de 4% des pensions de retraite et de plusieurs allocations avec effet rétroactif au 1er juillet 2022, le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5% dans l'Hexagone, et encore le triplement du plafond de la "prime Macron" pouvant être versée par les employeurs.
Dans une rare unanimité, les députés ont également ajouté au train de mesures la déconjugalisation de l'allocation adultes handicapés (AAH) – une disposition refusée par le gouvernement lors de la précédente législature. En outre, le projet de loi facilite le redémarrage de centrales au charbon et crée un régime dérogatoire pour accélérer l'approvisionnement en gaz depuis un terminal méthanier flottant, au grand dam des écologistes.
Le second volet en passe d'être adopté
Les parlementaires tenteront aussi dans la soirée de s'accorder sur le second volet en faveur du pouvoir d'achat, compris dans le projet de budget rectifié (PLFR) pour 2022, qui a été voté en première lecture dans la nuit par le Sénat et pourrait être adopté définitivement jeudi.
Ce deuxième volet prévoit, quant à lui, le financement de 9,7 milliards d'euros pour la nationalisation d'EDF, la poursuite de la prime carburant, la revalorisation du point d'indice des fonctionnaires. Il porte également sur des dispositions contestées comme la suppression de la redevance audiovisuelle, la pérennisation du possible rachat par les entreprises de RTT ou encore une éventuelle carte vitale biométrique.
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