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Vidéo Plan de relance : "Dix fois plus" de dossiers déposés au guichet "Industrie du futur" que prévu, "on a dû arrêter ce week-end", indique Agnès Pannier-Runacher

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Le dispositif visant à soutenir la transformation numérique et technologique des petites entreprises a dépassé les prévisions. Une envie d'investir qu'il faut accompagner, insiste la ministre. "C'est le bon timing".

3 900 entreprises ont présenté un dossier au guichet "Industrie du futur", "dix fois plus" que ce qu'avait prévu le gouvernement pour l'année 2020, a déclaré lundi 21 décembre sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie. Ce dispositif de subvention, inscrit au plan "France Relance", est entré en vigueur le 24 octobre. Il soutient les transformations numérique et technologique des PME et ETI industrielles. 

On a dû arrêter ce week-end le dispositif et baisser le taux de subvention parce que ça chauffait beaucoup plus que ce qu'on imaginait.

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie

à franceinfo


L'industrie, "c'est 35 milliards d'euros" sur les 100 milliards d'euros du plan de relance, a rappelé Agnès Pannier-Runacher. Le gouvernement "est reparti à la reconquête industrielle après quarante ans d'abandon par des gouvernements successifs". "Je veux juste donner un chiffre : entre 2000 et 2016, nous avons détruit un million d'emplois industriels nets. (...) Ces emplois ne sont pas dans les grandes villes, ils sont sur des territoires qui sont délaissés", a ajouté la ministre.

La relocalisation au centre de deux dispositifs

"Un projet sur deux concerne les relocalisations dans un de nos dispositifs qui s'appelle 'Territoires d'industrie'", affirme Agnès Pannier-Runacher. Les entreprises sont prêtes à recruter "5 000 emplois" dans ce dispositif, selon la ministre. "C'est le bon timing pour les accompagner", insiste-t-elle.

Sur le plan national aussi, un plan spécifique pour les relocalisations a été lancé concernant cinq secteurs, l'agroalimentaire, la santé, l'électronique, la 5G et ce qui concerne des éléments complexes en chimie et métallurgie. "Nous avons 800 projets. On [en] prend aujourd'hui 40%", indique la ministre. "Il ne s'agit pas de tout rémplanter en France, nous avons une vision européenne", précise-t-elle.

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