Samedi 14 novembre, une centaine de maires ont interpellé Emmanuel Macron dans une lettre ouverte. Pour le maire PCF de Villejuif (Val-de-Marne), Pierre Garzon, la situation s'est encore dégradée dans les quartiers populaires. "C'est un peu la double peine : plus de besoins auxquels il faudrait répondre, mais moins de moyens pour pouvoir le faire, et des exigences qui sont totalement intenables aujourd'hui pour les collectivités locales", explique-t-il.1 % des 100 milliards d'euros du plan de relanceLes associations vivent ce constat au quotidien. Dans la ville, les collectes se multiplient. L'épicerie solidaire a vu ses demandes exploser de 80 %. À Chenôve (Côte-d'Or), dans la banlieue de Dijon, les clubs de sport ont perdu 30 % de leurs licenciés. Parmi eux figurent beaucoup de jeunes, ce qui inquiète les associations, qui valorisent leur rôle social. Dans leur lettre, les maires demandent à l'État de leur accorder 1 % des 100 milliards d'euros du plan de relance. Le gouvernement devrait recevoir les élus prochainement.