Cet article date de plus de douze ans.

Pêcheurs britanniques et français se disputent toujours la coquille Saint-Jacques

Outre-Manche, les pêcheurs ont demandé la protection de la Royal Navy après un nouvel incident avec leurs homologues français. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Photo prise le 12 décembre 2008 d'un pêcheur ouvrant une coquille Saint-Jacques sur son stand au marché de Pléneuf-Val-André (Côtes-d'Armor). (MARCEL MOCHET / AFP ARCHIVES/ AFP)

ECONOMIE - Comme un parfum de guerre navale. Les pêcheurs britanniques ont demandé jeudi 11 octobre la protection de la Royal Navy après un nouvel incident avec des pêcheurs français au large du Havre. C'est le dernier épisode de cette "guerre de la coquille Saint-Jacques" qui oppose les professionnels des deux pays.

La pêche pour cette espèce n'a ouvert du côté français que le 1er octobre alors que les Britanniques pêchent depuis le 1er août. Les Français accusent leurs homologues britanniques de piller les fonds marins près des côtes françaises riches en coquilles Saint-Jacques.

Des pierres lancées en direction des bateaux britanniques

Des dizaines de navires français ont encerclé lundi cinq bateaux britanniques pêchant la coquille en baie de Seine, pour tenter de les en chasser. Les Français ont lancé des pierres et d'autres objets en direction des bateaux britanniques, obligeant un bâtiment de la marine nationale française à intervenir.

"Il faut faire quelque chose", a déclaré le président de l'Association britannique des pêcheurs de Saint-Jacques, John Hermse, en évoquant la sécurité de ses membres. "C'est extrêmement grave. Si on laisse ce genre d'incident se reproduire, la vie des personnes pourrait être en danger", a-t-il ajouté.

L'Organisation britannique de gestion maritime, responsable de la flotte de pêche du Royaume-Uni, estime qu'il appartient aux autorités françaises de garantir la sécurité des équipages travaillant dans les eaux territoriales françaises.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.